D’où vient le thé ?

Le thé

Publié le : 06 avril 20216 mins de lecture

Boisson très consommée dans le monde, le thé s’est finalement imposé dans les habitudes alimentaires au fil des années. Mais d’où viennent les thés ? La réponse dans cet article.

Les légendes sur les thés

Plusieurs légendes racontent les origines du thé, mais la légende la plus connue est celle de l’empereur Shen Nong. En effet, selon cette rumeur, il y a de cela 3 000 ans avant notre ère, l’empereur Shennong faisait bouillir de l’eau pour boire. Par l’effet du vent, quelques feuilles d’arbre tombèrent dans son récipient. Le mélange de l’eau avec les feuilles de l’arbre donnait un parfum et un goût qui plurent à l’empereur. C’est le début de l’histoire du thé que nous connaissons et aimons aujourd’hui.

Cette légende ou histoire est assez répandue en Chine, en Inde et au Japon. Cependant, c’est bien la Chine qui développa l’habitude de prendre du thé. On évoque généralement les trois grandes périodes.

  • La dynastie des Tang : prendre du thé est devenu un rite raffiné ;

  • La dynastie de Song : le thé se bat en mousse avec une tige de bambou, et devient une véritable cérémonie ;

  • La dynastie des Ming : c’est seulement sous cette dynastie que la consommation par infusion du thé commença.

Les pays qui cultivent le thé

Conformément à la légende de l’empereur Shennong, la Chine est devenue un producteur mondial et surtout une référence en matière de production de thé. On retiendra quelques thés célèbres comme les feuilles du Keemun, le lapsang Souchong et le thé Yunnan. Plus d’informations sur le site Otodoke.

La Sri Lanka est aussi un pays producteur mondial du thé. On y rencontre le thé Dimbula, le thé Nuwara Eliya et le thé Uva. L’Inde également s’inscrit parmi les pays producteurs du thé avec son thé Assam qui est très apprécié. Par contre, au Japon, le thé le plus répandu est le Sencha. Ensuite le thé Gyokuro reconnu pour sa rareté et son goût unique.

Les différentes variétés de thés

1 – Le thé blanc

Le thé blanc tire son nom de l’apparence de ses feuilles et de ses bourgeons qui étaient couverts d’un duvet argenté. Après la cueillette, les feuilles sont séchées afin de s’oxyder de façon naturelle. Ensuite, l’on procède à la dessiccation qui consiste à mettre fin à l’oxydation en mettant au four les thés à une température de 100°C. Riche en antioxydant, en polyphénols et en vitamine, le thé blanc a un goût irrésistible. En Chine, le rarissime thé blanc permet de traiter certaines affections comme le vieillissement précoce ou encore les problèmes bucco-dentaires. Ce blog lifestyle présente aussi d’autres moyens d’entretenir son corps. Afin de conserver son goût, le thé est préparé avec de l’eau à faible température.

2 – Le thé noir ou thé rouge

Le thé noir tient son nom de la couleur de son infusion. C’est un thé dont les feuilles s’oxydent entièrement. Après la cueillette, commence le processus de fabrication. Les feuilles sont séchées de façon naturelle sur les grilles, ensuite commence l’étape de flétrissage dans les salles pour que le degré de l’humidité et la température soient constamment contrôlés par les producteurs. S’ensuit alors le processus d’oxydation dans des conditions bien définies. Puis les feuilles sont torréfiées à 100°C pour mettre fin à l’oxydation. On distingue une variété d’arômes pour le thé noir.

3 – Le thé vert

Populaires pour ses propriétés minceur, le thé vert est un thé non oxydé. Une fois les feuilles cueillies, le thé vert subit une torréfaction à une température d’au moins 100°C. Elles sont ensuite roulées en perles, en bâtonnets ou en aiguilles avant d’être séchées.

4 – Le thé oulong ou wulong

Connu également sous le nom de thé bleu-vert, le thé oulong est semi-oxydé en raison de l’oxydation partielle qu’elle subit. Il se présente comme le thé noir ayant eu une totale oxydation et le thé vert qui ne s’oxyde pas. En fait, une fois cueillies, les feuilles sont déposées sous le soleil pendant une durée de 4 heures avant d’être placées dans une pièce humide. À la fin de l’oxydation, s’ensuit la torréfaction à une température élevée, soit 200°C. Enfin, elles sont roulées et séchées à 100°C.

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